Peut-on être végane et aimer la viande et le fromage ?

by Antigone XXI


Peut-on être végane et aimer la viande et le fromage - antigone21.com

Quand on devient végé, on est confronté à un certain nombre de difficultés, notamment en terme d’habitudes et d’équilibre alimentaire : comment se passer de viande ? de lait ? de fromage ?..

Les simili-carnés et fromages végétaux peuvent ici apporter une solution toute trouvée : des aliments dont le goût, la texture et l’utilisation rappellent la viande ou le fromage animal. Qu’il s’agisse de saucisses de tofu, de jambon à base de seitan ou de fromages de noix, puisqu’on a un équivalent végétal, pourquoi ne pas en profiter ?

Deux cas de figure peuvent entraver cette velléité : du côté des végés, d’abord, la flopée de gens qui poussent des hauts cris à l’idée que l’on puisse passer d’une diète omnivore « riche en mauvais sucres et en gras saturés » à une diète végétale si c’est pour s’empiffrer de produits raffinés, de « simili-machins » et autre « végé-poulet ». Quoi ? Mais manger végé, c’est manger green & healthy ! Tu peux pas avaler des protéines de soja texturées, quand même ! Tiens, prends plutôt des chips de wakamé et du jus de kale bien vert.

Ensuite, on a aussi ceux qui se demandent pourquoi arrêter la viande si c’est pour se précipiter sur son imitation. Mais si tu ne manges plus de steak, c’est parce que ça te dégoûte, pas vrai ?.. Il est vrai que, personnellement, j’ai pu, à certains moments, avoir cette position, du moins en ce qui concerne ma propre alimentation. J’ai moi-même arrêté la viande parce que l’idée d’avoir un animal dans mon assiette me dégoûtait et j’ai longtemps fui les alternatives à base de seitan, lupin ou soja, tout simplement parce que, si je n’aimais pas la viande, je n’aimais pas non plus son équivalent végétal. La première fois que j’ai mordu dans du seitan, cela m’a donné l’impression très étrange (et assez désagréable) d’avaler un morceau de poulet.

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Quiche lorraine au fromage végétal

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Et pourtant… On peut être végane et aimer la viande ou le fromage. 

On est végane parce qu’on refuse de participer à l’exploitation animale. C’est un choix éthique : le véganisme est une praxis, c’est-à-dire la mise en pratique d’une idée ou d’une philosophie – ici, basée sur l’antispécisme – qui cherche à exclure toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux non-humains. Ceci signifie qu’on peut devenir végane tout en raffolant de la viande, du poisson, des œufs ou des produits laitiers. En tant que véganes, nous faisons le choix de nous tourner vers les alternatives végétales à des produits que nous pouvons aimer, car nous ne tenons pas à tuer ou faire souffrir des êtres sensibles pour contenter nos papilles : puisque c’est possible, pourquoi ne pas nous faire plaisir sans sacrifier d’animaux ? 

Et, dans ce cas, pour faciliter la transition, il peut être judicieux de se tourner vers les simili-carnés ou les préparations végétales visant à se substituer aux produits animaux. Il n’y a aucun mal à cela : si vous avez envie de jambon pour agrémenter vos tartines, tournez-vous sans hésiter vers le jambon végétal ! Idem pour les saucisses, les burgers ou la mozarella veggie. Ces produits, qui fournissent une aide bien agréable quand on est en manque de repères, peuvent s’avérer très pratiques au quotidien. Parce qu’on n’a pas toujours le temps d’attendre 24h que son hummus maison soit enfin prêt ou bien parce que nos enfants souhaitent que leurs sandwiches ressemblent à ceux de leurs petits camarades, les alternatives aux produits animaux peuvent sacrément nous dépanner.

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Jambon végétal. Ma petite boucherie vegan, Sébastien Kardinal & Laura VeganPower

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Dans le milieu omnivore, il est coutume de faire une vilaine petite moue face aux saucisses, steaks, burgers ou fromages préparés à base de produits végétaux, et non à base d’animaux ou de sécrétions animales. Ces « fausses » viandes et « faux-mages » sont traités comme des « pâles copies » dont on se moque ou se méfie. On préfère sans hésiter, à ces imitations de papier mâché, l’original, aka. la viande, la vraie, la pure, le bon steak tartare bien cru, le coulommiers de nos campagnes ou encore le camembert qui pue.

Récemment encore, J.P. Géné, journaliste au Monde, titrait Le végan, ou l’art de l’ersatz pour recenser sa visite au salon Veggie World et s’en donnait à cœur joie pour dénoncer « le royaume du soja et du seitan », dont les produits « insipides » étaient, selon lui, « propres à vous dégoûter » des versions originales. Offusqué qu’une préparation végétale puisse contenir de l’eau, des pommes de terre, du tofu, du riz, du jus de tomate ou du vinaigre de pomme, ainsi que – grands dieux ! – de l’agar-agar ou du bêta-carotène (alias jus de carotte), il en oubliait assez vite que les saucisses, nuggets et autres steaks hachés traditionnels sont obtenus à partir d’os broyés, de graisse, de peau, de cartilages et de vaisseaux sanguins animaux, et contiennent tout autant, si ce n’est plus, de conservateurs ou d’additifs alimentaires. Et ce bon Monsieur, bien gêné devant tant d’efforts déployés pour créer des alternatives à la souffrance animale, de crier à la « tromperie sur la marchandise ».

Bien sûr, le goût ou la texture de ces préparations végétales ne sont pas exactement les mêmes que leurs comparses à base d’animaux. Cela ne signifie pas qu’elles sont pour autant mauvaises, insipides ou à jeter : elles sont différentes, c’est tout. Dans le commerce, on trouve les meilleurs jambons végétaux comme les plus mauvais. Même chose pour les fromages, les steaks ou burgers végétaux… Pitié, mettez vos préjugés de côté et goûtez avant de juger. Habituez-vous également : ne cherchez pas à retrouver le parfait équivalent à votre bleu des Causses, vous seriez déçu, mais découvrez plutôt une préparation originale et qui peut être tout à fait délicieuse.

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Ricotta végétale

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Ces aliments n’en sont pas moins des aliments comme les autres. J’en entends beaucoup qui parlent de « fausses viandes » ou de « faux-mages » : même si j’ai pu les utiliser par le passé, je n’aime pas ces termes, car ils contribuent à propager l’idée que ces préparations seraient fausses par rapport aux vrais produits originaux.

Non, parlons de viande végétale et de fromage végétal sans honte : ils ne sont pas moins de vrais aliments que la viande animale ou le fromage animal qu’ils permettent de remplacer. D’ailleurs, en latin, viande vient de vivanda, forme adjectivale du verbe vivere, qui signifie « vivre » : la viande, c’est donc « ce qui sert à la vie » et, à l’origine, ce terme s’appliquait à toute forme de nourriture. De même, en latin, fromage vient de forma, qui désigne un moule : un fromage, c’est donc ce qui est préparé dans un moule. Ce terme n’est donc pas spécifique aux préparations animales : d’ailleurs, il semble que le plus vieux fromage découvert au monde n’ait contenu aucun  produit laitier. Pas de pot pour les aficionados du traditionalisme culinaire.

Alors, s’il-vous-plaît, cessez de parler de « faux-mage » et autres faussetés, qui confortent les amateurs de la bavette et du roquefort dans l’idée que seules leurs préparations animales détiendraient la Vérité que nous, pauvres végés déficients, chercherions vainement à imiter. Soyons fiers de nos fromages de cajou, de notre ricotta de soja, de nos quiches végétales, bref, de toutes nos recettes originales, qui permettent d’éviter beaucoup de souffrance animale et qui n’en sont pas moins extrêmement gourmandes !

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Foie-gras végétal. A la française, Sébastien Kardinal & Laura VeganPower

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Bien sûr, cela ne signifie pas que vous deviez à tout prix manger des simili-carnés ou des fromages végétaux pour devenir végane ! Personnellement, après avoir fait beaucoup de tests de fromages végétaux maison lors de ma transition, j’ai un peu laissé tomber. Je réserve plutôt mes fromages maison à des envies subites ou bien mes viandes végétales à des jours de fête, si je reçois par exemple ma famille omnivore, aux goûts assez classiques – dans ce cas, rien de meilleur qu’un bon seitan bourguignon ! Et sinon, j’achète régulièrement du tofu (car j’adore ça), de temps en temps du tempeh et, par curiosité (ou par flemme !), des saucisses de tofu ou du jambon végétal (mon petit préféré étant les Végé’tranches fumées de Wheaty). Mais voilà, je n’ai absolument rien contre le fait de manger des viandes ou fromages végétaux, que ce soit de temps en temps ou régulièrement.

Le plus important est de ne pas perdre de vue l’objectif premier : vous ne devenez pas végane pour vous-même, pour votre santé ou votre bien-être. Vous le devenez parce que vous ne cautionnez pas l’exploitation animale et parce que vous refusez que des êtres sensibles souffrent pour vos papilles. Le fait que l’alimentation végétalienne semble globalement être plus saine qu’une alimentation omnivore est un bonus. Bien sûr, je vous encouragerai toujours à manger des fruits, des légumes, des céréales, des noix… des aliments frais, de saison et, de préférence, locaux. Mais raffoler de coquillettes au jambon végé ou de burgers frites n’a rien de honteux.

La formidable croissance du mouvement végane en France le montre : beaucoup de gens ne sont plus prêts à cautionner l’exploitation animale et à manger des produits animaux. Les alternatives végétales sont une solution pour les personnes qui n’envisagent pas un repas sans viande ou sans fromage. Un grand nombre de livres de cuisine végane mettant à l’honneur ces alternatives sont sortis récemment (ce sera d’ailleurs l’objet de mon prochain article !). C’est bon signe, puisque cela signifie que la demande pour ce type de produits croît au détriment des produits animaux, et que le véganisme est bel et bien en route. Alors, continuons de mordre dans nos pavés de tofu et de nous régaler de pâtes au fromage végane. Ersatz ou pas, tant que cela nous fait avancer vers un monde plus juste et tant que c’est bon, moi, j’aime ça !

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134 comments

BADY 20 juin 2016 - 12 h 04 min

VEGAN IS NOT A CULTURE, ITs FASHION – The real is VEGETARIAN

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Catherine Bouhélier 28 juin 2016 - 14 h 04 min

Bonjour Ophélie, alias Antigone,
Merci pour votre blog. Je n’ai encore posté aucun commentaire et pourtant le lire me procure un réel plaisir. Vos convictions, qui sont aussi les miennes, et votre bonne humeur me font du bien. Et depuis que je vous ai vue à la marche pour la fermeture des abattoirs de L214 – nous étions à 1,50mètre l’une de l’autre, la classe… 😉 – je me suis décidée à vous faire des compliments.
Dans cet article vous exprimez de manière simple et claire ce qui nous a tous poussés au véganisme, et je vais me servir de vos arguments quand je serai une fois de plus titillée par des omnivores bien pensants.
Amicalement
Catherine B
PS Je sais, j’ai un mois de retard …

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Shekan 2 juillet 2016 - 14 h 37 min

Bonjour, j’aurai une question à propos de l’alimentation, désolée si elle a déjà été posée ^^’ :

Comment est-ce que l’on peut composer veganisme et consommation quotidienne de soja alors que des forêts entières (et donc abritant des animaux sauvages) sont arrachées pour faire place à des cultures de soja ? ‘faut-il se tenir éloigné de ces produits ?

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Shakat 10 août 2016 - 9 h 07 min

Bonjour,
carrément, vu que le soja cultivé en Amérique du Sud sert à l’élevage, responsable à 80% de la déforestation en Amazonie : source ici http://www.viande.info/elevage-viande-gaz-effet-serre
Le soja consommé par Antigone et les végéta*iens français vient en général de France (pour ceux en magasin bio) ou d’Italie (pour Bjorg) ou d’autres pays européens : regardez les paquets au supermarché ou en magasin bio.
Donc pour éviter la déforestation, mieux vaut remplacer la viande par du tofu.

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Une pastèque 2 juillet 2016 - 17 h 29 min

Bonjour Shekan,
En Europe, quand on consomme de la viande et des produits animaux, on consomme en fait indirectement du soja… beaucoup de soja. 93% de tout le soja actuellement consommé en Europe sert en fait à nourrir les animaux d’élevage : voir cette excellente étude de WWF : http://hiddensoy.panda.org/fr/

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Une pastèque 2 juillet 2016 - 17 h 39 min

Oups je n’ai pas terminé ma réponse précédente. Je voulais dire que dans ces conditions il est quand même préférable de manger directement du soja (sachant que l’autre grande cause de déforestation, au moins en Amazonie, ce sont les pâturages pour les bovins). On peut aussi se tourner vers du soja bio, ce qui limite les risques de se retrouver avec du soja brésilien (majoritairement OGM), ou même encore mieux du soja bio cultivé en Europe.

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Justine 10 juillet 2016 - 10 h 23 min

Bonjour Une Pastèque,
Je réagis à votre réponse avec laquelle je ne suis pas vraiment d’accord. On peut très bien être vegan et ne pas consommer de soja ni de produits nocifs pour la planète (et par conséquent pour les animaux). Je regrette d’ailleurs ne pas trouver plus d’alternatives à ces produits et que ça ne soit pas plus démocratisé. C’est une question de choix que nous faisons, et pour moi ce n’est pas mieux d’être vegan mais de consommer du soja ou de l’huile de palme que d’être omnivore de manière responsable…

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Laetitia 23 août 2016 - 9 h 23 min

Bonjour,
Je me permets de vous envoyer un message parce que depuis peu mon mari et moi avons décidé d’arrêter de consommer du lait de vache et de ce fait pour nos enfants aussi.
Pour le petit de 22 mois ça se complique. Est ce que je peux lui donner des laits végétaux ou est ce qu’il faut attendre. Il n’a plus que son chocolat chaud le matin. Quand j’ai posé la question aux pédiatres ils ont été outré, limite si nous ne sommes pas des mauvais parents.
Pouvez vous m’aiguiller s’il vous plaît ?

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MmeMiz 23 août 2016 - 9 h 35 min

Bonjour !

Consommez vous encore de la chair animale ?

Si non il faut veiller à quatres choses importantes pour les enfants :
– La vitamine B12 qui ne se retrouvent pas dans une alimentation végétale. Enfant et adultes doivent se complémenter : http://www.societevegane.fr/documentation/sante/ce-que-tout-vegane-doit-savoir-sur-la-vitamine-b12/
– L’iode : les produits laitiers sont enrichis artificiellement en iode pour prévenir les carences. Cependant cette mesure exclut les veganes 🙁 Cest donc à nous de faire attention à ce nutriment : http://www.vivelab12.fr/iode/
– le calcium : les véganes présentent 30% de risque de fractures de plus que les omnivores. https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/permalink/1001252306620548/

– La vitamine D (comme les enfants omni).

Tu sécuriseras la sante de ton bambin notamment avec la veg1 (1/4 de comprimé avant 2 ans puis 1/2 jusqu’à 12 ans).

Merci de ce que tu fais pour les animaux 🙂

PS : si tu cherches d’autres informations tu peux te rendre sur le groupe Facebook vive la b12 ou contacter la société végane francophone qui a pour but de donner les informations nutritionnelles végétales scientifiquement validées afin de sécuriser la sante des véganes 🙂

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Loue 23 août 2016 - 19 h 37 min

Bonjour,
Je ne sais pas si c’est suffisant au niveau nutriments, moi je donne du lait végétal en poudre « premiamande » a mon enfant de 20 mois depuis plusieurs mois déjà. Je la complémente aussi avec de la vitamine B12. Je pense passer au Veg1 qui me semble plus complet.
La vit B12 étant nécessaire car mon enfant ne consomme pas de produits issus des animaux (viande, poissons, lait, beurre etc.).
Pour ma part, mon mari en a parle à la pédiatre qui n’a pas eu de réaction particulière (je pense qu’elle n’a pas compris que nous avions également supprimé les produits laitiers), elle n’a pas su nous conseiller concernant les compléments…donc je ne sais pas si j’aborderai de nouveau ce sujet avec elle. Cependant la directrice de la crèche n’a pas non plus émis d’avis défavorable concernant notre choix, bien qu’elle ne puisse pas le respecter à 100%, la mairie imposant viande ou poisson à chaque repas, elle est néanmoins d’accord pour ne proposer que l’équivalent d’une cuillère à café à mon enfant lors du repas.
J’espère que cela vous aidera un peu, je suis moi-même un peu perdu concernant son équilibre alimentaire…

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macrobiotismus 27 août 2016 - 16 h 26 min

Bonjour Antigone XXI,

je m´appele Celia et j´aime bien votre travaill, il est magnifique je suis né en France mais j´habite en Espagne, ici il n´y a presque pas déndroits pour apprendre cuisine vegan. Ce que j´aime le plus c¨est les desserts et je voudrais faire un cours intensif de patisserie vegan. Peut-etre vous connaissez où ces cours sont enseignés. merci Celia

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5 conseils pour manger sain et écolo sans se ruiner – Ma Conscience Ecolo 29 août 2016 - 14 h 54 min

[…] mes saucisses de tofu… Gloups ! La solution serait d’y renoncer, ou comme le préconise Antigone XXI de préparer vous même vos produits. Et là je vous souhaite bien du […]

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Rachel 10 septembre 2016 - 9 h 51 min

Une de mes amies au lycée est devenue végane parce qu’elle n’aimait pas spécialement la viande et elle s’en porte très bien ; j’en ai une autre qui a un appétit d’oiseau et n’aime quasiment rien, du coup elle évite aussi la viande. Dans mon cas j’ai toujours très faim et j’ai un goût prononcé pour la viande (et le poisson). Ce n’est qu’il y a deux semaines que j’ai commencé à vraiment me poser des questions éthiques sur le sujet. Je ne me vois pas devenir végane immédiatement mais je pense que ces produits pourraient être une bonne alternative à essayer dans le futur. Très bon article en tout cas !

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5 LIVRES VÉGANES POUR LES AMATEURS DE VIANDE ET DE FROMAGE | Antigone XXI 25 septembre 2016 - 17 h 25 min

[…] ne pensais que mon article précédent aurait tant de succès et susciterait autant de débat ! A dire vrai, je n’avais pas prévu […]

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khn0 7 décembre 2016 - 14 h 54 min

les 129 commentaires/réflexions précédentes ne s’affichant pas chez moi en totalité (une vingtaine sur deux page?), j’espère que ça n’a pas déjà été dit, mais pour autant que je haïsse les journalistes, celui-ci ne semble pas tant outré par le nombre d’additifs en comparaisons des produits carnés, mais que comme les autres, les végétalienNEs se soient fait embarquer dans un mode de consommation industriel avec ces additifs et ingrédients ajoutés sans nécessité dans des préparations gadgets, pour faire joli plutôt que bon. Pas de quoi crier au loup.

J’ai récemment vu dans un supermarché auquel j’évite ma clientèle autant que possible des produits végé (ta(l/r)iens) fabriqués en allemagne pour une clientèle française (mode d’emploi auf Französich). Le fabriquant n’était pas vraiment une société de production de produits végé, mais simplement une branche (filiale serait plus juste) d’un groupe agro-alimentaire. Le but est-il vraiment que des gens comme Nestlé etc. (ou (même plus petits) fassent 4.5% de leurs profits sur les produits végé afin d’augmenter leurs marges et se donner une belle image? Le véganisme est-il un mouvement de consommateurs? Si c’est le cas, je doute qu’au final la planète s’en porte beaucoup mieux, car l’appauvrissement des sols est préoccupant dans de nombreux pays.

Tout ça me semble un voile supplémentaire à lever pour constater que le mode de production est erroné et ne répond pas à nos besoins qui au vu de la population et des capacités agricoles sont nécessairement végétaliens. Et un confort (comme celui de manger de la viande ou du fromage) pour ne pas se rendre compte également que cela entraîne un changement de société, avec davantage de productrices/teurs et moins de citadinEs.

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oudin elodie 20 mars 2017 - 8 h 11 min

Bonjour
J’aimerai savoir pourquoi exclure les produits laitiers de votre alimentation?

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Antigone XXI 20 mars 2017 - 21 h 41 min Reply
Claire Lp 7 mai 2017 - 17 h 49 min

Bonjour et un grand merci ! Merci de comprendre qu’on peut choisir d’aller vers le végétarisme et idéalement le veganisme par conviction tout en conservant un goût pour la viande. A la frustration, il n’est pas agréable d’avoir à ajouter le mépris des puristes, même si on n’en tire aucune conséquence. Les viandes végétales ne sont pas satisfaisantes pour les amoureux de viandes saignantes mais ça aide à dépasser ces moments où l’on a l’impression que seule la viande peut calmer notre faim. Parce que ça existe… Et le pire c’est de savoir que les amateurs de viande sont beaucoup plus susceptibles d’avoir des carences en devenant végétalien que ceux qui ne l’aiment pas … Double peine !

Par contre je lis pas mal de commentaires contre la consommation de soja parce que la plus grande part de soja est cultivé pour nourrir les animaux de boucherie et là je ne comprend pas l’argument, je ne comprend pas en quoi le vegetal que je mange, peut provoquer plus de souffrance animale, juste parce qu’il a le même nom ? Ici les vaches mangent pas mal de maïs, est-ce que je dois arrêter le maïs ? On ne va pas se priver d’eau parce pour produire un Kilo de boeuf il faut des tonnes d’eau. C’est pour moi totalement illogique et parfois dans le mode puriste moralisateur et accusateur qui pousse les bonnes volontés pas encore complètement veganes vers la sortie. Dommage!

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Emilie 17 janvier 2019 - 11 h 30 min

Merci pour cet article très interressant 🙂

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